CORONA On n’aime pas les riches en vacances, les prolos au boulot, chair à canons au temps du coronavirus

CORONA On n’aime pas les riches en vacances, les prolos au boulot, chair à canons au temps du coronavirus

Les discriminations sociales et le mépris de classe suintent de partout. Des gardes à vue pour non respect du confinement et rébellion à Saint-Denis. Peut-être. Mais comment faire confiance à une police dont on a constaté les dérives ? Pourquoi illico ouvre-t-on les micros au Rassemblement national qui en profite pour demander le couvre-feu dans cette banlieue ?

A-t-on mis en garde à vue les parisien.ne.s envahissant tranquillement, en famille, les pistes cyclables de l’Île-de-Ré ?
A-t-on demandé un couvre-feu pour celles et ceux se prélassant sur les plages de La Baule ? Deux poids, deux mesures.
Les précaires, les plus pauvres supportent déjà les situations de confinement, de revenus, de travail les plus dures, Pendant que d’autres batifolent sans vergogne. Et on veut les stigmatiser, les criminaliser ? Les inégalités sociales, elles non plus, ne sont pas masquées et sortent au grand jour.
  • On n’aime pas les mots sur les portes des appartements ou sur les pare-brises des soignant.e.s, qui sont prié.e.s de ne plus approcher leur domicile ou de se garer plus loin !!!
  • On n’aime pas le tri sélectif des malades à l’hôpital par faute de moyens, dont les plus malades sont les victimes comme les soignant.e.s qui alertaient depuis des mois !!!
  • On n’aime pas voir les Ehpad (Établissements Hospitalierpour Personnes Âgées Dépendantes) se transformer en unité de soins palliatifs, toujours pour faute de moyens de l’hôpital public
  • On n’aime pas savoir les personnes handicapées dans les Établissements médicaux sociaux encore moins préparés que les Ehpad
  • On n’aime pas les coupes budgétaires à l’hosto
  • On n’aime pas les différenciations sociales de traitement